La route : Les vagabonds du rail de  Jack London
En 1894, à l’âge de dix-huit ans Jack London a rejoint les milliers de vagabonds qui voyageaient clandestinement sur les trains d’un bout à l’autre de l’Amérique. Il a refusé d’être enfermé dans une usine, de faire un travail abrutissant.
 
Ce livre est riche sociologiquement parlant. C’est toute une époque qui est rapportée dans ce roman et on voyage d’un bout à l’autre des Etats-Unis et du Canada ou presque. Jack London raconte comment ça se passait, il n’y a pas d’ordre chronologique en tant que tel, Jack London nous entraîne d’une anecdote à l’autre. Il parle de l’art de sauter dans un train et de ne pas se faire déloger, de comment survivre, d’amitié, d’un séjour en prison alors qu’il a été arrêté pour vagabondage, du froid, des taureaux… Il y a des gens gentils d’autres méchants. C’est souvent très drôle mais ce qui paraît être une vie pleine d’aventures exaltantes est une vie misérable avant tout. Durant un chapitre j’ai eu froid tout au long.
 
Jack London est un très bon conteur, les images nous défilent dans la tête. C’est vivant, dynamique et coloré.

Originally posted 2012-11-18 23:11:57.

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